À dos d’éléphant, en navibus ou sur un trois-mâts, les élèves allophones du « Dispositif monde » ont voyagé dans l’espace et dans le temps. C’est ainsi qu’en ce premier jour du mois dédié à la déesse romaine, Juno, ils ont eu la joie de monter sur l’emblématique pachyderme des Machines de l’Île dont une collégienne franco-thaïlandaise nous assure qu’il vient d’Asie : « Ça se voit, il a les yeux bridés ! ». Sans barrir, il se laisse caresser la peau, constituée de planches issues de chênes et de séquoias. Puis, un pique-nique sur le pouce, pour les uns, ou sur un tapis algérien, pour les unes a rassasié les plus affamés. Pour finir, la visite de l’authentique bateau néerlandais, l’Oosterschelde, amarré quai de la fosse, dans le cadre du festival Débord de Loire, eut un doux parfum exotique. Elle fut l’occasion de nous projeter en 1917, date de la construction de la goélette ; de pratiquer l’anglais avec les huit membres de l’équipage, parmi lesquels deux indispensables cuisiniers, tout en répondant à un quizz ludique et instructif. Débarrassés du mal de mer et du vertige, nous avons passé une journée estivale, à quelques encablures de notre collège, fort dépaysante.